Le marché automobile enfin en croissance

Actualités Le marché automobile enfin en croissance

marché automobile 2025 en croissance

 

En résumé dans cet article  :

 

  • Le marché européen a progressé de 10 % en septembre 2025, troisième mois consécutif de hausse.
  • Volkswagen domine avec 27.5% du marché, suivi de Stellantis (15.8%) et Renault (11.4%).
  • Renault Group enregistre la plus forte croissance parmi les grands constructeurs : +14,4 % en septembre.
  • Les hybrides (34,7 % des ventes) et les électriques (18,9 %) sont les piliers de la reprise.
  • Les perspectives 2026 sont favorables, avec un marché automobile enfin en croissance soutenu par l’électrification et la stabilisation économique.

 

Un redémarrage attendu : le marché automobile enfin en croissance

 

Après plusieurs trimestres d’incertitude, le marché automobile enfin en croissance s’affirme avec vigueur sur le continent européen. En septembre 2025, les immatriculations ont bondi de 10 %, atteignant 888 672 unités, selon les chiffres de l’ACEA.
Cette progression, la troisième consécutive, confirme la sortie de crise d’un secteur qui a subi de plein fouet la pénurie de semi-conducteurs, la flambée des coûts logistiques et la prudence des acheteurs.

Depuis le début de l’année, plus de 8 millions de véhicules neufs ont été mis à la route dans l’Union européenne, soit une hausse de 0,9 % par rapport à 2024.
Un chiffre modeste, mais révélateur d’une dynamique positive durable : le marché automobile enfin en croissance retrouve un niveau d’activité plus soutenu, porté par la stabilisation des chaînes d’approvisionnement et un retour de la confiance des ménages comme des professionnels.

Cette embellie bénéficie également aux marchands automobiles, qui voient leurs stocks se reconstituer et les délais de livraison se réduire. Le contexte est propice à la reprise des volumes de vente et de la rentabilité, notamment sur les segments hybrides et électriques, désormais plébiscités.

 

Hybrides et électriques : moteurs de la reprise

 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la reprise du marché automobile européen est tirée par les motorisations électrifiées.
En septembre 2025, les voitures électriques (VE) ont représenté 18,9 % du marché, avec 167 586 immatriculations, soit +20 % sur un an. Depuis janvier, 1,3 million de véhicules électriques ont été écoulés, en hausse de 24,1 %.
La part de marché cumulée des VE atteint désormais 16,1 % sur les neuf premiers mois de 2025, contre 13,1 % un an plus tôt.

Mais le véritable moteur de cette croissance reste l’hybride, qui séduit plus d’un acheteur européen sur trois.
Avec 2,793 millions d'unités vendues entre janvier et septembre, les hybrides représentent 34,7 % des ventes, en hausse de 16,4 %.
Les hybrides rechargeables (PHEV) ne sont pas en reste, affichant une progression de 31,1 %, à 722 914 véhicules, pour atteindre 9% du marché total. 

Ce basculement technologique se fait au détriment des motorisations traditionnelles : essence et diesel ne représentent plus que 37 % des ventes, contre près de 47 % un an plus tôt.
L’électrification du parc s’accélère, même si, comme le souligne l’ACEA, le rythme reste insuffisant pour atteindre les objectifs de 2035, date prévue de fin des ventes thermiques et hybrides.

Pour les marchands automobiles, cette transition signifie un changement profond du mix produit : le client recherche désormais des véhicules à faibles émissions, économes à l’usage et éligibles aux bonus écologiques.
Cette tendance structurelle consolide la reprise du marché automobile enfin en croissance, qui se repositionne autour d’une offre à plus forte valeur ajoutée et à moindre impact environnemental.

 

Voir nos VO hybrides et électriques

 

 

Les constructeurs traditionnels reprennent la main

 

La photographie du marché de septembre 2025 illustre parfaitement le rééquilibrage entre les grands groupes européens. Le marché automobile enfin en croissance s’appuie sur le dynamisme retrouvé des constructeurs historiques, avec en tête Volkswagen Group, Stellantis et Renault Group.

Le groupe Volkswagen reste le leader incontesté du marché européen. Il a immatriculé 241 368 véhicules en septembre 2025, en hausse de 11,1 % par rapport à 2024, et affiche 2,21 millions d'unités sur les neuf premiers mois (+4,8 %). Sa part de marché progresse à 27,5 % contre 26,5 % un an auparavant.
Les marques Skoda (+13 %) et Cupra (+55,9 %) se distinguent par leurs fortes croissances, confirmant la stratégie gagnante du groupe sur le segment des véhicules électrifiés.

Derrière, Stellantis conserve sa deuxième place, mais avec des contrastes marqués. Le groupe a vendu 133 305 voitures en septembre, soit une hausse de 10,5 %. Cependant, sur les neuf premiers mois, ses ventes reculent de 7,2 % (1,27 million d’unités contre 1,37 million un an plus tôt).
Certaines marques du groupe tirent néanmoins leur épingle du jeu : Citroën bondit de +43,9 % en septembre, tandis que Fiat progresse de +24,2 %. Ces performances ponctuelles ne suffisent toutefois pas à compenser le ralentissement d’ensemble, conséquence d’une gamme thermique encore dominante et d’un retard d’électrification par rapport à ses concurrents.

En revanche, le groupe Renault signe une performance remarquable, confirmant son retour au premier plan. En septembre, il affiche une hausse de 14,4 %, avec 100 817 immatriculations. Sur neuf mois, Renault Group totalise 915 147 unités, soit une progression de 6,6 %, supérieure à celle du marché.
La marque Renault progresse de 6,9 %, Dacia s’envole de 27,6 %, et Alpine affiche une croissance record de +242 % (bien que sur de petits volumes). Le groupe atteint ainsi 11,4 % de part marché, contre 10,7 % en 2024 — un signe clair que Renault profite pleinement du marché automobile enfin en croissance.

 

Perspectives 2026 : vers un marché automobile enfin en croissance durable ?

 

Les signaux pour 2026 sont globalement positifs. Après un troisième trimestre consécutif de hausse, le secteur semble avoir trouvé un point d’équilibre entre l’offre et la demande.
Les marchands automobiles anticipent une fin d’année dynamique, portée par la montée des hybrides et des électriques, ainsi que par la relance du segment B, stimulé par des modèles accessibles comme la Dacia Sandero ou la Renault Clio E-Tech.

Toutefois, plusieurs risques subsistent. Les taux d’intérêt élevés continuent de peser sur le financement automobile, tandis que l’inflation des coûts énergétiques et logistiques pourrait freiner la rentabilité des réseaux.
En parallèle, la réglementation européenne sur la neutralité carbone impose aux constructeurs une accélération des investissements dans les gammes zéro émission — un défi qui nécessitera un accompagnement politique, comme le réclame l’ACEA.

Pour les distributeurs et marchands, 2026 s’annonce comme une année charnière :

  • Les volumes devraient poursuivre leur progression (+2 à +3 % attendus).
  • Le mix électrifié dépassera probablement les 60 % des ventes neuves.
  • La valeur résiduelle des véhicules hybrides restera stable, garantissant une bonne rotation du VO.
  • Le marché automobile enfin en croissance offrira des marges renforcées pour les acteurs capables de s’adapter à la demande énergétique et financière des clients.