
En résumé dans cet article :
Le géant automobile Stellantis traverse une zone de fortes turbulences. L’annonce de la fermeture des usines Stellantis dans sept sites européens, invoque une chute préoccupante des ventes de l'entreprise au troisième trimestre. Cette décision concerne des établissements majeurs en France, Italie, Allemagne et Pologne, où sont produits des modèles stratégiques tels que les Peugeot 3008, Fiat Panda, Opel Mokka ou encore Lancia Ypsilon.
Cette fermeture des usines Stellantis, même temporaire, interpelle fortement les professionnels de la filière automobile. La production est suspendue pour plusieurs semaines, mettant en pause l’assemblage de véhicules très demandés, notamment dans le segment des SUV compacts et des citadines.
Les usines concernées sont celles de Sochaux, Mulhouse, Melfi, Eisenach, Tychy et Figueruelas, entre autres. Le groupe évoque des difficultés structurelles liées à la baisse de la demande en Europe, mais aussi à des surcapacités industrielles, déjà identifiées en interne depuis plusieurs mois.

Pour les marchands automobiles, cette fermeture des usines Stellantis se traduit immédiatement par des tensions sur les chaînes d’approvisionnement. Les délais de livraison s’allongent, les commandes en cours sont ralenties, et les prévisions de stocks doivent être totalement révisées.
La disponibilité de modèles phares devient un enjeu crucial. De nombreux véhicules habituellement en rotation rapide sur les parcs risquent de manquer. Les modèles Peugeot 208 ou Fiat 500, souvent utilisés comme produits d’appel ou supports de promotions, deviennent plus difficiles à obtenir.
Cette fermeture des usines Stellantis oblige les distributeurs à anticiper, en renforçant les commandes de véhicules déjà en stock dans le réseau, et en adaptant leur discours commercial auprès des clients finaux. Le recours à des solutions transitoires, comme la vente de véhicules d’occasion récents ou l’importation parallèle, est déjà à l’étude dans certains groupes de distribution.
La fermeture des usines Stellantis ne se limite pas à un simple arrêt temporaire. Elle implique des répercussions directes sur la stratégie commerciale des distributeurs et marchands. En premier lieu, les tensions sur les délais de livraison créent une pression sur les équipes commerciales, souvent contraintes de reporter ou d'annuler des commandes clients.
Cette situation fragilise la relation client, surtout dans un contexte où la rapidité d’exécution est devenue un critère clé de satisfaction. Les marchands doivent gérer une hausse des demandes d’information, expliquer les retards, et faire preuve d’une transparence exemplaire pour maintenir la confiance.
Sur le plan des prix, l’indisponibilité de certains modèles pousse certains distributeurs à réduire les remises ou à ajuster les politiques tarifaires. Les promotions prévues sur des véhicules non livrables sont suspendues, voire supprimées. À l’inverse, la rareté peut créer une opportunité : certains modèles recherchés voient leur valeur perçue augmenter, ce qui peut booster temporairement les marges.

Face à cette fermeture des usines Stellantis, les marchands automobiles doivent adopter une posture proactive. Plusieurs pistes d’action se dessinent pour limiter les impacts :
Enfin, cette crise peut aussi être l’occasion d’une remise à plat des partenariats avec le constructeur : conditions de reprise, délais de facturation, soutien promotionnel, etc. Il s’agit de transformer une contrainte industrielle en levier de dialogue et de réajustement commercial.
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